On va vous présenter des extraits de textes qui seront dans le Livret 1 : l'Univers. Ces textes sont des introductions au monde d'IMPERIUM5 , ils ont été réalisé dans l'objectif de vous embarquer avec nous
Nous pensons ouvrir un forum qui sera accessible à tout ceux qui voudrons contribuer à la grande et à la petite histoire du monde.
Obhéa Editions vous souhaite une Bonne lecture.
"... Olga m'avait prévenu. "Si tu pars avec eux, tu ne reviendras pas. Ils vont à l'équarrissage".
Elle sent ces trucs là depuis sa modification. J'aurais dû l'écouter.
Mais on avait besoin de crédits. Ça n'est pas avec le salaire universel versé par l'ADM que l’on peut s'en sortir.
Ils cherchaient un ingénieur. Et moi je ne suis bon qu'à ça. Alors quand ils ont posé le Percuteur Proto Tech sur la table, j'ai compris que je ne pourrai pas dire non. Mettre les mains sur un tel bijou, ça n'arriverait plus. C'était ma chance.
Sur le papier, le plan était simple : S'introduire dans la pyramide 27b-Olympus par un conduit d'évacuation à l'aide du Percuteur et récupérer un bloc de données Cristal Hype. On ne nous avait pas fourni le nom du commanditaire. Mais Imperium ou ADM, qu’importait ? Tant que ça payait...Avec le recul, je m'aperçois qu'on était foutus dès le départ. Pourtant, quand Dieter, le chef de groupe, a fait venir le TIC pour se rendre au point d'insertion, je me suis senti invincible. Une équipe qui a accès à un Percuteur pré-quantique et qui peut se déplacer en TIC. Qu'est-ce-qui pourrait bien lui arriver ?
Mais dès l'atterrissage sur zone, les choses ont commencé à se compliquer. Le quartier dans lequel on se trouvait servait de soutien à la pyramide. C'était un dédale de conduits aux murs métalliques percés d'une multitude de tuyaux et noyé dans une brume persistante. Le système d'épuration de la pyramide y déversait son air dense et vicié.
Cet environnement irrespirable abritait une population d'humains déclassés, sales et fatigués, qui nous dévisageaient.
Dieter nous aboya un ordre bref : "On avance. On ne se retourne pas".
Nous le suivîmes tous les trois dans le dédale. Il semblait savoir où il allait.
Les conduits étaient toujours plus étroits. La fumée, toujours plus compacte. Je butais sur un homme assis dans un conduit. Il se mit à hurler comme une sirène. Sa mâchoire inférieure, une prothèse synthétique déglinguée, restait immobile. Je n'oublierai pas de sitôt l'image de cette bouche paralysée qui hurlait. Dieter lui écrasa la tête d'un coup sec.
Dans le silence qui suivit, je compris avec qui je m'étais engagé.
Nous reprîmes rapidement notre route, mais le cri avait attiré les habitants. La suite du chemin se fit au pas de course. Une foule compacte se pressait à nos trousses. De chaque intersection sortaient des hommes aux implants démantibulés et aux yeux vides.
Nous courions désormais. Des bras nous agrippaient, entravant notre progression. Dieter tirait de longues rafales dans l'amas grouillant de corps. Puis je vis Alan tomber sur ma droite. Je tentais de le relever. Mais les bras de nos assaillants tiraient plus fort.
Je repris ma course. ..."